GERONIMO EXIT

Les affaires continuent, économiques, financières, guerrières, … et dans la représentation médiatique du monde basé sur l'image-choc, la fin de « Géronimo » est mise en scène comme un vulgaire western hollywoodien, mais la guerre ne s'est pas achevée par miracle dans le bourbier inextricable de l'Afghanistan ou celui de l'Irak; malgré la crise économique, les dépenses militaires s'envolent, creusant les déficits et les victimes de tout bord s'accumulent, attentats terroristes, embuscades, guet-apens  contre bombardements aveugles ou dégâts collatéraux de drones mal téléguidés, sans oublier les révoltes grondant autour de la Méditerranée... Iran, Tunisie, Egypte, Lybie, Yémen, Bahrein, Syrie, ... les dictatures tremblent, vacillent, résistent, tombent ... Les printemps démocratiques se transforment plus ou moins en hivers islamiques, les soubressauts du Moyen Orient perpétuent la menace sur un monde en ébullition, l'impitoyable guérilla islamiste continue et le délire de « Géronimo » reste persistant dans des cerveaux aliénés, coincés dans leur obscurantisme religieux.

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